Ô Femme belle maîtresse,
je te dédie ce pli d'amour!

Maître de mes mots je tresse,
de ma plume tous tes atours,
qui t'habillerons ma déesse,
de ces paroles de velours.

Ô Femme divine maîtresse,
ébrasera tu l'épigramme;

De l'axiome que je caresse,
de l'apex de ma lame,
qui quelque fois me blesse,
au plus profond de mon âme.

Ô Femmes toi ma maîtresse,
pour qui j'écris avec passion;

Cette aphorisme qui si doux;
probe fruit de l'émotion,
de mon coeur qui est jaloux,
que je t'offre ma dévotion.

(à suivre)

L'amour est avant tout expression de soi et découverte de l'autre. Au-delà des normes et des interdits sociaux, c'est l'engagement à l'égard de l'autre qui lie désormais l'individu. Un engagement conscient de sa précarité, mais toujours infiniment porteur de sens. Les couples deviennent des réalités mouvantes, vivant des amours intenses et sincères, mais en séquences parfois interrompues lorsque la relation n'a plus la vibration des premiers temps. La liberté sexuelle prend en compte la dimension subversive par laquelle les individus élargissent leurs marges, et repoussent les limites du permis. 
Peu à peu certains tabous sociaux s'effritent : le divorce, les enfants hors mariage, les amours multiples, les couples homosexuels et leur désir d'enfants, les familles monoparentales deviennent les facettes légitimes des nombreuses incarnations de l'amour contemporain

Quand on donne
 

un baiser à quelqu'un
 

c'est qu'on avait
 

envie d'être
 

embrassé
 

soi-même
 

Puisque j'ai mis ma lèvre

  à ta coupe encore pleine ;

.........

Puisque j'ai respiré

  parfois ta douce haleine

De ton âme, parfum

  dans l'ombre enseveli ;

(à suivre)

........

Puisque j'ai vu pleurer,

  puisque j'ai vu sourire

Ta bouche sur ma bouche

  et tes yeux sur mes yeux

Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
 

Hâtons-nous, jouissons !
 

L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
 

Il coule, et nous passons !